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Un an après les attentats
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Un an après les attentats

Un an après les attentats, l’AGMJ fait le point sur les initiatives développées pour venir en aide aux victimes mais aussi pour tenter de prévenir la répétition d’un tel drame.

En matière de soutien aux victimes, quelques chiffres témoignent de l’ampleur du travail mené par le service d’accueil des victimes de la Maison de Justice de Bruxelles.

Ainsi, depuis le 22 mars :

  • Une offre de service a été envoyée à environ 850 victimes et proches de victimes décédées, directement ou via leurs ambassades ;
  • 240 victimes et proches ont participé aux séances d’information collectives organisées par les Assistants de Justice ;
  • Une quinzaine de rencontres entre les familles des victimes décédées, les médecins légistes et les membres du service d’identification des victimes ont eu lieu ;
  • Environ 320 personnes ont été accompagnées par des Assistants de Justice lors de leur constitution de partie civile devant les juges d’instruction ;  
  • De nombreuses séances de restitution des objets personnels et des pièces à conviction aux familles et aux victimes ont été organisées.

Par ailleurs, un intense travail de coopération a été mené avec les associations partenaires, mais aussi les services de première ligne, les ambassades, le Parquet fédéral et les juges d’instruction.

Preuve de la qualité du travail accompli, ces initiatives ont été présentées à Paris en janvier par le ministre Madrane lors de la Conférence Internationale pour l’aide aux Victimes (CIVIC). Suite à cela, l’AGMJ a reçu fin février la Secrétaire d’Etat française Méadel pour une visite de travail centrée sur la prise en charge des victimes.

Le cœur de métier ayant pour particularité de prendre en charge à la fois les victimes et les auteurs, l’AGMJ comprend depuis quelques mois un nouveau service opérationnel, le CAPREV (Centre d’aide et de prise en charge des personnes concernées par les extrémismes et radicalismes violents).

Accessible via un numéro d’appel gratuit (0800/111.72), le CAPREV permet à toute personne concernée par le radicalisme ou l’extrémisme violent de bénéficier d’une écoute et d’un soutien professionnel

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