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Suivi de la libération conditionnelle d’Ibrahim El Bakraoui :

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Suivi de la libération conditionnelle d’Ibrahim El Bakraoui :

Le Ministre des Maisons de Justice, Rachid Madrane, tient à apporter les précisions suivantes pour répondre aux interrogations qui portent sur le suivi dont Ibrahim El Barkaoui a fait l’objet lors de sa libération conditionnelle.

C’est en effet la Fédération Wallonie-Bruxelles, au travers de sa compétence Maisons de Justice, qui est aujourd’hui responsable du suivi des justiciables en liberté conditionnelle. Ce suivi se fait sur base d’un mandat délivré par un juge, qui pose des conditions à respecter, dont l’assistant de justice doit vérifier le respect, et informer le mandant.
 
Dans le cas d’Ibrahim El Bakraoui, cette mission a bien été exécutée comme elle devait l’être. L’assistant de justice en charge de ce dossier a assuré un suivi régulier du justiciable et a alerté le Tribunal d’Application des Peines (TAP) dès qu’Ibrahim El Bakraoui n’a plus respecté les conditions posées à sa libération. 
 
Concrètement, Ibrahim El Bakraoui a fait l’objet d’une remise en liberté conditionnelle le 20 octobre 2014. Le dossier transmis aux Maisons de Justice à son sujet est celui d’un criminel de droit commun, dans lequel aucun lien n’est fait avec du terrorisme ou du radicalisme.
 
Les conditions posées à sa liberté conditionnelle s’inscrivaient dans une guidance classique (faire la preuve d’une recherche d’emploi ou de formation en vue de sa réinsertion, ne plus se rendre dans certains lieux, ne plus avoir de contacts avec d’anciens complices,…). 
 
L’assistant de justice a rencontré très régulièrement Ibrahim El Bakraoui, jusqu’au 19 mai 2015.
 
Ibrahim El Bakraoui ne s’est ensuite plus rendu aux deux rendez-vous suivants du mois de juin. 
 
Le 2 juillet, conformément à la procédure, l’assistant de justice informe le Tribunal d’Application des Peines des deux absences successives du justiciable et du fait qu’il ne fournit pas de preuves de sa réinsertion.
 
L’assistant de justice indique au TAP qu’il attend dès lors des instructions de sa part.
 
Ensuite, et bien que la guidance soit interrompue de facto, l’assistant de justice continue, comme pour tout dossier, à tenter d’entrer en contact avec le justiciable. 
 
Le 29 juillet, l’assistant de justice est informé de la fixation de l’audience du TAP au 18 août.
 
Le 6 août, il informe une nouvelle fois le TAP que le justiciable ne s’est toujours pas signalé. 
 
Le 21 août  le TAP prononce la révocation de la liberté conditionnelle d’Ibrahim El Bakraoui. 
 
La mission des Maisons de Justice prend donc fin à cette date, sans qu’aucun manquement n’ait été constaté dans son exécution.
 
Pour le Ministre Rachid Madrane, « les Maisons de Justice ont donc parfaitement rempli leur mission ».

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